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Adaptable : Se dit des primes, des garanties, des franchises, dont le montant varie par référence à un indice défini dans un contrat.
Agent Général : Il représente exclusivement une compagnie. Cette dernière lui délègue le pouvoir de souscrire des contrats, d’encaisser des primes et de régler des sinistres.
AGIRA (Fichier) : Association pour la Gestion des Informations sur le Risque Automobile. La tarification d’un contrat automobile repose sur un certain nombre de critères et, en particulier, sur les antécédents de l’assuré en matière de sinistres. AGIRA permet aux compagnies d’échanger des informations sur les antécédents de leurs clients automobiles notamment pour les contrats résiliés ou suspendus. Son utilisation généralisée est reconnue et acceptée par la Loi Informatique et libertés pour son rôle « moralisateur » dans la mesure où il est destiné à identifier les fausses déclarations qui pénalisent la collectivité.
Aliénation : Transmission de la propriété d’un bien entre personnes physiques ou morales (par exemple donation, vente…)
Aménagements : Installations qui ne peuvent être détachés sans être détériorés ou sans détériorer les bâtiments. Ce sont les immeubles par destination, par exemple : un ascenseur ou une installation de chauffage central.
Antécédents : Informations relatives au « passé de l’assuré ». Lors de l’établissement d’un contrat il vous sera demandé de faire état de vos antécédents afin que l’assureur puisse, à la lumière de votre historique en tant qu’assuré (et de votre bonus), évaluer le risque et vous donner un tarif correspondant à votre situation. (Voir Relevé d’informations)
Assuré : Ou encore le preneur d’assurance suivant une récente terminologie. C’est par exemple dans le cas d’une assurance auto, le propriétaire du véhicule assuré et toute personne ayant, avec leur autorisation, la garde ou la conduite du véhicule, ainsi que toute personne qui est transportée à titre gratuit.
Attestation d’Assurance : L’Article R211-17, précise que ce document vaut comme justificatif d’assurance pendant sa période de validité. Sur le territoire national, la période de validité de l’attestation d’assurance est prorogée d’un mois à partir de la date d’expiration (voir Certificat d’assurance).
Avenant : Lorsque les conditions initiales de votre contrat sont revues : déménagement, changement de véhicule… votre assureur émet un avenant (un remplacement), afin de valider votre nouvelle situation et vos garanties. L’avenant, tout comme le contrat initial, doit être signé par l’assuré et l’assureur, car l’avenant représente une preuve de la modification du contrat. Il évite la rédaction complète d’un nouveau contrat.
Avis d’échéance : Courrier par lequel l’assureur vous réclame le paiement de votre prime d’assurance. Vous avez, au terme du code des Assurances, 10 jours pour régler votre prime à compter de la date d’échéance.
Bâtiment : Ce sont les constructions et leurs dépendances (immeuble par nature) à l’exception du terrain.
Bénéficiaire : Personne physique ou morale au profit de laquelle l’assurance a été contractée. Elle peut être nommément désignée aux conditions particulières du contrat ou bien apparaître dans les conditions générales sous les termes de : conjoint survivant, d’ayants droit, ou encore d’héritier né ou à naître. Le bénéficiaire recevra l’indemnité due par l’assureur en cas de réalisation du risque assuré.
Bonus/Malus : C’est le terme qui désigne le système par lequel les assurés se voient accorder des réductions ou des majorations en fonction de la survenance (ou non) de sinistre. C’est un élément central dans la tarification de votre véhicule dans la mesure ou l’application de ce coefficient peut diminuer de moitié votre cotisation (0.50 de bonus). C’est « une note » qui vous est personnelle et qui reflète votre historique en tant que conducteur.
Catastrophes Naturelles : Tous les événements qui revêtent par leur importance ou leur étendue un risque catastrophique. Ce sont certains événements naturels, tels que les cyclones, les inondations, les secousses sismiques. Ils sont imprévisibles. Pour que le contrat d’assurance fonctionne et que la garantie soit accordée dans le cadre de ces événements il faut que l’état de catastrophe naturelle soit constaté par un arrêté Interministériel publié au Journal Officiel. Dans la pratique ce n’est, hélas, pas toujours le cas, et des « micro-catastrophes naturelles » très localisées ne donnent pas toujours lieu à publication au Journal Officiel alors que les dégâts sont importants.
Certificat d’Assurance : Tout véhicule de moins de 3.5 Tonnes, non immatriculé en W, doit apposer sur le pare-brise de son véhicule un document légal devant indiquer la période de validité de l’assurance. Néanmoins, aucune infraction ne sera relevée dans le mois qui suit la fin de la période de validité.
CIDRE (Convention) : L’objet de cette convention qui intervient en cas de dégâts de eaux est l’indemnisation rapide des lésés par leurs assureurs respectifs, et l’abandon des recours entre les sociétés d’assurances. La convention CIDRE (Convention d’indemnisation directe et de recours) poursuit le même objectif que les conventions IDA et IRSA. Le principe est de faire supporter les dommages aux embellissements par l’assureur de l’occupant (qui que soit le responsable), et les dommages aux bâtiments (à partir de 230 euros HT) par l’assureur de l’immeuble.
Clause : Disposition particulière d’une police d’assurance détaillant le fonctionnement d’une garantie, ou bien précisant la nature des engagements réciproques de l’assureur et de l’assuré.
Code des Assurances : Ensemble des lois et des règlements qui doivent être respectés par les sociétés d’assurances et qui régissent les relations assureurs/assurés.
Coefficient de réduction/majoration (Voir Bonus/Malus) : Il s’agit du terme technique qui désigne ce que l’on appelle couramment le « Bonus ». Le coefficient de réduction / majoration est un coefficient multiplicateur qui s’applique sur votre prime auto ou moto. Il permet d’octroyer une réduction aux bons conducteurs et de majorer les primes des personnes causant des sinistres. La cotisation à payer à chaque échéance annuelle est influencée par la baisse ou la hausse de cet indicateur qui reflète votre » bonne conduite ». La réduction maximale est de 0.50, soit 50% de réduction sur la prime de référence.
Conditions Générales : C’est le mode d’emploi de votre contrat. Ce sont les règles qui régissent, dans le cas général, votre contrat. Elles s’appliquent à l’ensemble des contrats du même type et expliquent, exhaustivement, le fonctionnement de toutes les garanties. Vous aurez peut-être l’explication du fonctionnement d’une garantie que vous n’avez pas souscrite, pour savoir si cette garantie est souscrite, il faut se reporter à vos conditions particulières.
Conditions Particulières : Contrairement aux Conditions Générales, les Conditions Particulières vous sont personnelles. Elles définissent les garanties pour lesquelles vous avez opté. Vous pouvez vous reporter aux Conditions Générales pour avoir plus de précisions sur leur fonctionnement.
Consolidation : Stabilisation de l’état médical d’une personne, après un accident ou une maladie et laissant subsister des séquelles.
Constat Amiable : C’est un document à remplir avec la personne avec laquelle vous avez eu un sinistre (soit auto, soit dégâts des eaux). L’avantage de ce document est de regrouper sur une seule et même page l’ensemble des informations utiles à votre indemnisation (Lieu du sinistre, date, heure, circonstances…), son inconvénient, c’est son caractère irrévocable dès lors qu’il est signé des deux parties en présence. Soyez donc attentif lorsque vous complétez un constat amiable.
Courtier : Le courtier est le mandataire de son client. C’est à dire de l’assuré pour qui il recherche, en toute indépendance, à chaque fois ou au cas par cas, la société d’assurances qui garantira le client au mieux de ses intérêts. Le courtier a la qualité juridique de commerçant (l’agent général celle de profession libérale). En principe, il demeure le mieux placé pour trouver les meilleures garanties au meilleur prix.
CRAC (Convention) : Pour convention de règlement de l’assurance construction. Convention entre assureurs destinée à améliorer le fonctionnement du mécanisme à double détente intégrant assurance dommages ouvrage et de responsabilité décennale. Aux termes de cette convention, un expert unique est missionné par l’assureur dommages-ouvrage pour le compte de tous les assureurs qui prennent position sur la mise en jeu de leurs garanties et le montant des dommages à indemniser. Assurez-vous que l’assureur dommages ouvrage adhère à la convention CRAC.
Décennale : Le propriétaire qui doit faire réaliser des travaux n’est pas toujours en mesure d’apprécier le parfait achèvement de ces mêmes travaux, (et si la construction est correctement exécutée). Il est donc nécessaire qu’un certain temps s’écoule pour que le nouvel édifice ait le temps de « travailler » et de se tasser sur ses fondations. Le législateur a donc estimé nécessaire d’imposer un délai de garantie de dix ans aux architectes et aux entrepreneurs. Cette garantie décennale est l’obligation de garantir, pendant dix ans, la bonne exécution et la bonne solidité de l’ouvrage. Vérifiez donc, lorsque vous faîtes réaliser des travaux que votre entrepreneur a bien rempli son obligation d’assurance décennale (il doit vous fournir une attestation).
Déchéance (Voire Nullité) : Sanction prise par l’assureur à l’encontre de son assuré pour des faits postérieurs au sinistre. Exemples de causes de déchéance : les déclarations mensongères, la condamnation de l’assuré pour conduite en état d’ivresse… Tous les cas de déchéance doivent être prévus dans votre police d’assurance, ils sont inopposables à la victime qui doit être indemnisée de ses dommages. L’assureur se retournera contre son assuré pour exiger le remboursement des sommes versées.
Déclaration de sinistre : Acte par lequel l’assuré déclare à son assureur le sinistre qu’il cause ou qu’il subit. La déclaration doit se faire dans des délais qui varient en fonction de la nature des sinistres (en cas de non-respect de ces délais, sauf cas fortuit ou de force majeure, l’assureur est en droit de refuser la prise en charge du sinistre). L’assuré doit :
Fournir le maximum d’informations :
– nature et circonstances du sinistre (date, lieu, heure)
– causes et conséquences connues ou présumées
– noms et adresses du (des) responsable(s)
– éventuel état estimatif des dommages
– récépissé du dépôt de plainte à la police ou la gendarmerie
– noms et adresses des éventuels témoins
Déposer immédiatement (dans les 24 heures max) une plainte auprès des autorités.
En cas de dommages subis par un véhicule, indiquer :
– lieu où le véhicule peut être expertisé
– ne jamais faire commencer les travaux avant accord de l’assureur
En cas de non-respect des délais de déclaration (sauf cas fortuit ou force majeur), l’assureur peut refuser la prise en charge du sinistre.
Déclaration Réglementaire d’Ouverture de Chantier : Le bénéficiaire d’un permis de construire doit déclarer à la mairie la date à laquelle les travaux ont débuté. Ce document Cerfa sert notamment à vérifier que les travaux ont bien débutés avant la date d’expiration du permis de construire. Il faudra aussi obtenir une assurance dommages-ouvrage avant la DROC . Vous pouvez vous procurer un formulaire CERFA pour la déclaration d’ouverture de chantier sur le site https://www.service-public.fr/.
Défense Recours : Cette garantie, d’ordre juridique, est généralement incluse d’office dans les contrats auto. Elle s’exerce, la plupart du temps, dans le cadre des dommages garantis et comporte 2 parties :
- La Défense Pénale : l’assureur prend en charge les frais de défense de l’assuré à concurrence d’une somme généralement précisée aux conditions particulières. En aucun cas l’amende infligée à l’assuré ne peut être garantie si ce dernier est condamné par les tribunaux devant lesquels il est cité.
- Le recours contre le responsable : l’assureur exerce, à ses frais, pour le compte de son assuré ou des personnes transportées gratuitement dans le véhicule, le recours contre le responsable de l’accident, ce recours étant fait soit amiablement soit judiciairement.
Descente Rapide (Règle de la Descente Rapide) : Cette règle s’applique à la clause Bonus/Malus. Lorsque le malus est supérieur à 100, après deux années sans sinistre, il revient à la prime de référence, soit au coefficient 100 (il n’est pas tenu compte des sinistres Vol/Incendie/Bris de Glaces).
Dommages-Ouvrage (Assurance DO Construction) : L’assurance dommages ouvrage couvre le propriétaire de l’ouvrage contre les dommages survenant à sa construction dans les 10 ans qui suivent la réception du chantier. Elle est obligatoire pour les professionnels et pour les particuliers. Ne pas la souscrire expose les pros à des poursuites, et les particuliers à de sérieux problèmes en cas de sinistre ou en cas de revente avant les 10 ans. En effet, les notaires exigent le plus souvent du vendeur une attestation d’assurance DO qui, si elle n’est pas produite, donne lieu à une moins-value sur le prix de vente.
Dépendance : C’est la perte d’autonomie physique, psychique, ou sociale d’une personne ne lui permettant plus la réalisation sans aide des actes de la vie quotidienne. L’assurance dépendance est un contrat d’assurance qui verse un capital ou une rente aux personnes bénéficiaires afin d’accompagner et de couvrir les dépenses liées à la situation de dépendance.
Effet (Date d’Effet) : La date d’effet est la date à partir de laquelle les garanties d’un contrat produisent leur effet. C’est la date à partir de laquelle le contrat débute.
Effet Cliquet : Dans le cadre d’un contrat d’épargne, il s’agit du mécanisme par lequel les intérêts réalisés au cours d’une année sont définitivement acquis sans pouvoir être remis en cause par les futurs résultats du placement en question.
Effraction : Selon le Code Pénal (article 132-73) la notion d’effraction recouvre le forcement, la dégradation ou la destruction de tout dispositif de fermeture ou de toute espèce de clôture et par extension, l’usage de fausses clés… L’effraction est un des éléments qui entraînent le déclenchement de la garantie vol à la condition que l’assuré puisse en apporter la preuve.
Embellissements : Ce sont les peintures, miroirs fixés aux murs, boiseries, lambris, faux plafonds, cuisines et salles de bains aménagées, et tous les revêtements collés sauf les carrelages et les parquets.
Épave (véhicule épave) : Lorsque le coût des réparations suite à un sinistre automobile garanti dépasse la valeur du véhicule au jour du sinistre, le véhicule est déclaré épave (VEI = Véhicule Économiquement Irréparable) par l’expert qui plafonne son évaluation à la Valeur à dire d’Expert.
FNB (Fédération Nationale du Bâtiment) : Fixe un indice annuel sur lequel sont indexés certains contrats multirisques habitation.
Fond de Garantie Automobile : Le FGA a été créé le 31.12.51. Ce n’est pas un organisme d’assurance. Il a pour but de dédommager les victimes d’accidents corporels causés par des véhicules terrestres à moteur lorsque l’auteur responsable est inconnu, non assuré ou insolvable. Il ne dispense pas pour autant les responsables des conséquences de leur responsabilité, car ceux-ci doivent rembourser au FGA les sommes avancées pour leur compte.
Franchise : Part des dommages qui reste à la charge de l’assuré en cas de sinistre. La franchise est contractuellement prévue aux conditions particulières ou générales. Elle s’exprime soit en pourcentage du montant du sinistre, soit en indice (pour les contrats habitation, entreprise…), ou encore en montant fixe.
Gratuit (transport) : La notion de personnes transportées à titre gratuit est importante en assurance automobile. En effet, s’il s’avère, au moment d’un sinistre, que la personne transportée avait payé pour être transportée, l’indemnité peut être réduite, voir supprimée. En revanche, une nuance est acceptée entre la participation occasionnelle aux frais de route (l’essence par exemple) et le véritable transport payant facturé par un particulier. (Attention donc à ce qui se développe avec l’auto-stop organisé ou le co-voiturage : les particuliers qui font profiter, moyennant finance, de leur véhicule à d’autres particuliers se rendant dans le même secteur. Vérifiez bien que cela est couvert par votre contrat automobile.)
Gravage-Marquage : Le gravage consiste à marquer un véhicule (avec son numéro de moteur ou les 7 derniers chiffres du numéro de série). Pour les automobiles, le gravage s’effectue sur toutes les vitres. Pour les motos : le gravage se fait sur 11 points du véhicule. Les informations sont mises en mémoire dans un fichier informatique qui est accessible aux forces de police, gendarmerie, douanes, assureurs… Le tatouage complique la revente et permet de retrouver le véhicule plus facilement, il décourage les voleurs qui doivent démonter les parties tatouées afin de les remplacer.
IARD (Incendie, Accidents, Risques Divers) : Cette abréviation est couramment employée sur les documents qui vous sont adressés, elle désigne une branche, une catégorie d’assurance dommage et , généralement, la branche à laquelle appartient votre contrat: en l’occurrence, la protection des biens. La branche VIE est une autre branche regroupant les contrats de placements, de retraite, de prévoyance et de manière plus générale tous les contrats attachés à la protection de la personne.
IDA (Convention, Indemnisation Directe des Assurés) : Il s’agit d’une convention signée entre la majorité des compagnies d’assurances qui est destinée à accélérer et simplifier les opérations d’indemnisation. La part de responsabilité incombant à chaque assuré est déterminée à partir du constat amiable. Ainsi, sans se concerter les deux assureurs appliquent le même cas de barème. Cette convention fonctionne lorsque deux véhicules sont impliqués et que le montant des dommages matériels ne dépasse pas 3850 Euros HT (Notez que ce plafond est modifié tous les ans) et a pour but d’éviter les discussions sur les partages de responsabilité.
Incapacité : État d’une personne qui, par suite de maladie ou d’accident, se trouve dans l’impossibilité provisoire ou permanente (si permanente = invalidité) de travailler et/ou d’effectuer certains gestes élémentaires. En droit commun, la réparation signifie que la victime doit être replacée dans la situation qui était la sienne avant l’accident. En cas d’incapacité temporaire, on distingue l’Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) et l’Incapacité Temporaire Partielle de travail (ITP). En cas d’incapacité permanente, on parle d’Incapacité Permanente Partielle (IPP) et d’Incapacité Permanente Totale (IPT) également dénommée invalidité. On parle également d’incapacité fonctionnelle en cas de diminution de la capacité d’une personne, victime d’un accident corporel, à effectuer certains gestes élémentaires : se lever, se coucher, marcher, courir et/ou manipuler des objets.
Incapacité Temporaire (IT) : État du lésé pendant la maladie ou le traumatisme, qui va de l’accident à la consolidation. Elle correspond à la période d’indisponibilité pendant laquelle l’assuré ne peut plus exercer son activité professionnelle habituelle ou ses activités régulières s’il ne pratique pas d’activité professionnelle.
Incapacité Temporaire Totale (ITT) : Impossibilité totale physique ou mentale (médicalement constatée) d’exercer temporairement toute activité.
Indemnité Journalière (I.J) : Lors d’un arrêt de travail pour incapacité temporaire totale de travail, l’assureur verse à l’assuré une indemnité forfaitaire par jour d’arrêt. Une franchise est le plus souvent retenue pour les incapacités pour maladie.
Indice : Pour remédier à l’inflation, et au fait que l’on a plutôt tendance à accumuler au fil des ans, les compagnies d’assurances, tenant compte de l’impossibilité de faire modifier son contrat, à chaque échéance, proposent des contrats basés sur des indices. Pour les contrats habitations il s’agit de l’indice FNB (Fédération Nationale du Bâtiment): cet indice, révélateur du coût de la construction, indexe automatiquement votre contrat à chaque échéance: c’est à dire que les capitaux garantis à l’intérieur de l’habitation augmentent (généralement dans les mêmes proportions que l’indice FNB), mais aussi, que vous soyez propriétaire ou locataire, la valeur des murs de votre habitation est garantie (généralement) en valeur à neuf de reconstruction. A la souscription du contrat, les capitaux et les primes fixées sont affectées à un indice de base qui évoluera chaque année. Le corolaire : c’est que votre cotisation habitation, elle aussi, augmente. Pour les contrats multirisque entreprise, le même principe d’indexation est appliqué avec l’indice R.I (Risques industriels).
Indivision : C’est lorsque plusieurs personnes héritent d’un même bien et tant que le partage n’est pas réalisé. Les propriétaires « indivis » ont donc tout intérêt à la conservation du bien et sa protection par l’assurance. L’assureur couvrira l’immeuble dans son intégralité par un contrat souscrit conjointement par l’ensemble des membres de l’indivision ou par l’un d’entre eux.
Invalidité Absolue et Définitive, IAD (voir aussi Détermination du Taux d’Invalidité) : Selon les critères de la Sécurité Sociale: personne qui, par suite d’atteinte corporelle, accident ou maladie, étant absolument incapable d’exercer une profession quelconque, est dans l’obligation d’avoir recours à une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie. L’IAD est le plus souvent assimilée au décès dans la majorité des contrats. Elle est automatiquement comprise dans la garantie principale.
Invalidité Permanente Totale (IPT) : L’assuré est reconnu définitivement incapable de se livrer à la moindre activité professionnelle lui procurant gain ou profit et dont le taux d’incapacité fonctionnelle est égal à 100%
IRSA (convention) : Inter Sociétés de Règlements des Sinistres Automobiles. A la différence de la convention IDA, a convention IRSA intervient en cas de carambolage c’est à dire lorsque plus de deux véhicules sont impliqués (ou lorsqu’un véhicule de plus de huit places est concerné). Elle regroupe, sous un même titre, un ensemble de conventions antérieures. Par cette convention les assureurs en présence décident de renoncer au caractère contradictoire de l’expertise, et de la confier à l’assureur le plus proche du lésé : l’assureur « Responsabilité Civile » du lésé de préférence à l’assureur « Protection juridique ».
Jouissance : La privatisation de jouissance d’un bien, meuble ou immeuble est assuré dans le cadre des polices d’assurance dommages. La garantie correspond à la valeur d’usage du bien pendant un laps de temps, par exemple pendant 1 ou 2 ans. La privatisation de jouissance d’un service constitue un dommage immatériel.
Mixtes (assurances) : Les assurances mixtes sont la combinaison d’une garantie en cas de vie et d’une protection en cas de décès. En d’autres termes, ce sont à la fois des contrats de prévoyance et des contrats de capitalisation. Ces contrats sont de plus en plus rares, car, aujourd’hui, les assureurs préfèrent aborder séparément les questions de prévoyance et de capitalisation en faisant deux contrats distincts ayant chacun leur spécificité.
Note de Couverture : Document délivré par votre assureur en attendant l’établissement du contrat définitif. La note de couverture vaut garantie, même si le contrat n’est pas encore signé (généralement elle est valable un mois).
Nullité : C’est la sanction qui prive l’assuré des garanties un contrat. Elle est appliquée s’il s’avère que l’assuré à volontairement fait une fausse déclaration sur ses antécédents ou sa situation personnelle.
OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeur Mobilière) : Désigne des portefeuilles de titres détenus en commun par plusieurs épargnants (SICAV ou FCP).
PEA (Plan d’Épargne en Action) : Le PEA est une enveloppe fiscale pouvant accueillir des produits bancaires (actions française, SICAV comprenant un minimum de 60% d’actions françaises, FCP comprenant au minimum (75% d’actions françaises), ou des contrats de capitalisation en unités de compte d’actions.
Perte d’Exploitation (Multirisque professionnelle) : À la suite d’un sinistre, grâce à la couverture de votre contrat d’assurance, les murs de l’entreprise vont être reconstruits, les marchandises remplacées. Mais pendant la reconstruction le chiffre d’affaires a baissé compte tenu des conditions d’exploitation difficiles. Or les charges fixes de votre entreprise sont demeurées : loyers, impôts et taxes, emprunts… L’assurance Perte d’exploitation est destinée à replacer votre affaire dans la situation financière qui aurait été la sienne si le sinistre n’avait pas eu lieu.
Pertes Indirectes : A la suite d’un sinistre, vous pouvez avoir à faire face à des frais supplémentaires très divers (Frais de transport, restaurant, courrier…). L’objet de cette garantie est de vous dédommager de certains frais exceptionnels consécutifs à un sinistre pris en charge par l’assureur.
Préjudice Esthétique : Ensemble des disgrâces persistant après « consolidation ».
Prescription : Article L114.1 « Toutes actions dérivant d’un contrat d’assurance sont prescrites par deux ans à compter de l’événement qui y donne naissance… » Ce délai joue à l’égard de l’assureur et de l’assuré quelle que soit l’obligation en cause. Le délai de prescription se calcule à partir de la survenance de l’événement qui a créé l’obligation d’une des parties (avenant, date du sinistre…). Cette prescription biennale est donc une notion importante en assurance car elle annule un droit, faute de l’avoir exercé pendant un certain délai.
Prime : Somme à payer pour bénéficier des garanties de votre contrat.
Prime Périodique : Cette catégorie concerne plutôt les contrats d’épargne-placement pour lesquels un échéancier des primes à payer a été établi fixant ainsi la périodicité des prélèvements (mensuels, trimestriels, semestriels ou annuels)
Prime Unique : A la différence de la prime périodique qui engage régulièrement le souscripteur à verser une somme à date fixe, la prime unique se caractérise par un versement unique effectué à la souscription du contrat
Principale (Date d’échéance principale) : c’est la date anniversaire de votre contrat. Même si vous payez votre cotisation trimestriellement, mensuellement, ou semestriellement, une seule de vos échéances est principale. C’est la seule date qui fait référence pour le respect du préavis de résiliation
Proportionnelle (Règle) : Le code des assurances prévoit une réduction des indemnités en cas de sinistre si il s’avère, qu’il y a une insuffisance dans les capitaux assurés (règle proportionnelle de capitaux), ou si les déclarations faîtes à la souscription ne sont pas conformes à la réalité du risque (règle proportionnelle de prime).
- Règle proportionnelle de capitaux (Article L121.5) : » S’il résulte des estimations que la valeur de la chose assurée excède au jour du sinistre la somme garantie, l’assuré est considéré comme restant son propre assureur pour l’excédent, et supporte, en conséquence, une part proportionnelle du dommage, sauf convention contraire « .
- Règle proportionnelle de Prime : Il ne faut pas confondre la règle proportionnelle de capitaux que nous venons de voir avec la règle proportionnelle de prime qui résulte de la fausse déclaration non intentionnelle sur le risque à garantir. Elle se calcule de la manière suivante : Coût du sinistre x (Prime payée / Prime qui aurait dû être payée).
Prorata Temporis : C’est le calcul qui est fait lorsque, par exemple, votre contrat est résilié avant son échéance : une portion de la prime vous est due sur la période pendant laquelle vous n’avez pas été assuré. Cette portion de la prime qui n’a pas donné lieu à garantie doit vous être remboursée par votre assureur en l’absence de sinistre en cours ou de contentieux sur vos quittances.
Quittance : Reçu délivré par l’assureur prouvant que la prime a bien été payée.
Relevé d’Informations (RI) : C’est le « curriculum vitae » de l’assuré. C’est un document qui retrace son historique en tant qu’assuré automobile. Il fait état des sinistres, du bonus/Malus (ou coefficient de réduction majoration) et remonte sur des périodes qui sont variables en fonction des compagnies (entre 2 et 5 ans). L’assureur est obligé de délivrer un relevé d’informations contenant les renseignements suivants : le ou les conducteurs habituels désignés, les sinistres enregistrés, leur nombre, nature, part de responsabilité et l’identité du conducteur responsable et enfin le coefficient de réduction/majoration.
Rente Viagère : Le versement de la rente s’effectue par annuité à terme échu jusqu’au décès de l’assuré. Exemple pour un contrat prévoyance : l’assuré déclaré invalide recevra une rente à vie. Dans le cas d’une rentre viagère réversible, et après le décès du bénéficiaire, la rente sera payable au conjoint soit totalement (réversion totale) soit partiellement (réversion partielle).
Rente Certaine : Versement de la rente par annuité à terme échu, durant une période déterminée que le bénéficiaire soit vivant ou non.
Résiliation : L’acte par lequel l’assuré, ou l’assureur, mettent fin aux contrats qui les lient. La résiliation requiert un formalisme que nous détaillons ci-dessous :
– Par l’assuré : La résiliation de votre contrat peut intervenir chaque année à votre initiative généralement deux mois avant l’échéance principale du contrat (voir vos conditions particulières), en envoyant une lettre recommandée A/R à votre assureur (le cachet de la poste faisant foi). Vous pouvez aussi résilier, en cours de contrat, pour les raisons suivantes :
- Changement de situation professionnelle
- Changement de situation matrimoniale
- Vente/perte du bien assuré
- Déménagement
– Par l’assureur : De la même manière que l’assuré peut résilier, l’assureur a la même faculté qui lui est accordée dans les cas suivants : en cas de sinistres renouvelés (même si ils ne sont pas tous responsables), en cas de non-paiement des primes, en cas d’omission ou d’inexactitude non intentionnelle dans la déclaration du risque à la souscription du contrat, en cas d’aggravation du risque.
Responsabilité Civile : Est civilement responsable, la personne physique (vous) ou morale (une entreprise par exemple) obligée, par la règle de droit, de réparer tout ou partie d’un dommage qu’elle a causé à un tiers. Votre contrat habitation couvre votre responsabilité civile vie privée celle de votre conjoint, de vos enfants, mais aussi celle des animaux dont vous êtes responsable pour les dommages qu’ils pourraient causer à des tiers. Pour l’automobile, la responsabilité civile (ce que l’on appelle « le tiers ») est obligatoire depuis le 27.02.1958. Vous êtes obligé de vous assurer pour les dommages que vous pourriez causer à des tiers.
Responsabilité Civile Décennale : Le RC Décennale, ou assurance RCD, couvre le professionnel de la construction (artisans, maçon, architecte, BET…) contre les conséquences d’une malfaçon, ou d’une erreur sur les chantiers assurés.
Responsabilité Pénale : Cette responsabilité résulte de la violation d’une règle de conduite écrite (imposée par la société) qui a un but répressif et qui vise à maintenir l’ordre public.
Risque : Événement incertain contre la réalisation duquel on s’assure. Par extension, les assureurs appellent risque, le bien sur lequel porte l’assurance.
Sinistre : C’est le risque qui se réalise: l’incendie, le vol, l’accident… (Voir aussi déclaration). C’est pour vous prémunir de leurs conséquences que vous souscrivez une assurance.
Souscripteur (ou preneur d’assurance) : Personne physique (vous) ou morale (une entreprise) qui, en signant le contrat, adhère pour elle-même et pour les assurés aux Conditions Générales et Particulières de ce contrat.
Subrogation : Lorsque le dommage subi par l’assuré est le fait d’un tiers, l’assureur indemnise son assuré et peut exercer un recours contre le tiers responsable pour son propre compte à concurrence du montant de l’indemnité qu’il a versé. On dit que l’assureur est « subrogé » dans les droits et actions de l’assuré contre le tiers responsable.
Successoral (ordre) : En matière successorale, le droit français privilégie les liens du sang. Ce qui veut dire, qu’en l’absence de contrat de mariage ou autres dispositions légales (Testament, donation…), le conjoint survivant à un statut particulier : il entre « en concurrence » avec les trois premiers ordres ci-dessous et ne prime que sur les collatéraux ordinaires. En résumé : il risque d’occuper la quatrième position dans la succession, voyant passer devant lui, les enfants, les beaux-parents et les grands-parents. La Loi (Art 731 et suivants du C.C) classe les héritiers en quatre ordres successoraux bien déterminés :
– Les Descendants : c’est à dire les enfants légitimes ou non et, à défaut, les petits-enfants ou arrière-petits-enfants. C’est l’ordre le plus proche, il prime sur tous les autres.
– Les Ascendants Privilégiés : père, mère, et les collatéraux privilégiés : frères et sœurs et leurs enfants.
– Les Ascendants Ordinaires : grands-parents, arrière-grands-parents. Ils n’héritent que s’il n’y a ni descendants, ni parents, ni frères, ni sœurs et leurs enfants.
– Les Collatéraux Ordinaires : oncles, tantes, cousins et cousines.
En cas de doute il serait peut-être utile de vous rapprocher de votre Notaire, ou encore de votre assureur. Ils disposent d’outils fiscaux tout à fait adaptés à cette situation.
Tacite Reconduction : La majorité des contrats prévoit cette clause qui vous permet de voir renouveler, chaque année, vos contrats sans que vous ayez à en faire expressément la demande. En revanche, n’oubliez pas qu’il faudra faire une demande de résiliation , pour mettre fin à votre contrat.
Taux d’Invalidité (détermination) :
Cas d’infirmités multiples suite à un seul et même accident :
Les assureurs appliquent généralement la méthode dite de « Balthazar », dont l’objectif est d’affecter un pourcentage à une infirmité, puis d’estimer successivement les autres infirmités par rapport à la capacité restante.
Par exemple, suite à un accident l’assuré subi 2 infirmités :
– jambe droite 5%
– jambe gauche 7%
Son taux d’invalidité sera vraisemblablement calculé comme suit :
– Jambe droite 5% de 100% = 5%
– capacité restante 100% – 5% = 95%
– jambe gauche: 7% de 95% = 7.36%
– capacité restante: 95%- 7.36% = 87.64%
L’incapacité retenue sera: 100 – 87.64% = 12,36%
La méthode d’évaluation doit clairement figurer dans votre police d’assurance.
Taux Minimum Garanti (TMG) : Depuis quelques années, le contexte économique s’est profondément modifié : l’inflation a été ramenée à son plus bas niveau et les taux des marchés obligataires ont encore diminué. Ces évolutions ont amené les pouvoirs publics à modifier plusieurs fois la législation sur les taux garantis : récemment, le calcul du taux garanti est encore modifié par la précision suivante : les taux garantis s’entendent bruts de frais de gestion annuels. Le TMG c’est la rémunération minimale déterminée par les articles A132-1 et A132-3 du Codes des Assurances. Ce système permet aux sociétés d’assurances de garantir un taux annuel minimal de rendement incluant le taux d’intérêt garanti et la participation aux bénéfices. Ce taux est révisable annuellement en concertation entre l’administration et les représentants de la profession, pour tenir compte de l’évolution des conditions de marché. Ainsi, pour un contrat à durée non programmée, chaque fois qu’un versement est effectué, on lui attache le taux minimum garanti du moment pour huit ans. Il est à noter que certaines compagnies d’assurances mettent en place leur propre système de calcul de TMG (plus favorable aux clients) basé sur le rendement réel de leurs supports.
Taxes : Bien que vos primes d’assurances ne soient pas assujetties à la TVA, vous remarquerez sur vos appels de cotisation que la ligne « taxes » prend de la place ! Il faut savoir que votre assureur n’est, généralement, que le collecteur de ces fonds qui sont destinés à plusieurs organismes : il faut compter premièrement avec la taxe fiscale de 18% applicable sur toutes les garanties, ensuite viennent les contributions au profit de la sécurité sociale : 15% et au profit du Fonds de garantie Automobile : 1.90% prélevés sur la garantie responsabilité civile. Enfin, vient la taxe attentat applicable aux assurances de biens : environ 1,5 euro.
Ticket Modérateur : C’est ce qui reste à la charge de l’assuré social. C’est donc l’écart entre le tarif de convention et le montant remboursé par la Sécurité Sociale. C’est ce qui n’a pas été remboursé par la Sécurité Sociale et qui peut faire l’objet d’un remboursement complémentaire grâce à une complémentaire maladie (une « mutuelle »).
Usufruit : Selon l’Article 578 du code Civil « l’usufruit est le droit de jouir des choses dont un autre a la propriété, comme le propriétaire lui-même, mais à la charge d’en conserver la substance ». En clair l’usufruitier peut jouir d’un bien et bénéficier des revenus de ce bien en le louant par exemple. L’usufruit est temporaire, car sa durée ne peut excéder la durée de vie du nu-propriétaire. L’assureur a coutume d’établir un seul contrat pour garantir une habitation dans son ensemble. Ce contrat pourra être souscrit conjointement par le nu-propriétaire et l’usufruitier ou alors par l’un d’eux seulement. En cas de sinistre, l’indemnité sera versée conjointement entre les mains des deux personnes intéressées. En cas de désaccord entre elles, l’assureur respectera son obligation de paiement en versant l’indemnité à la Caisse de Dépôts et consignations, charge aux deux parties de trouver un accord.
Valeur à dire d’Expert (automobile) : C’est la valeur calculée par l’expert selon des techniques d’évaluation établies et certifiées. Par exemple pour un véhicule, il s’agit de la technique d’évaluation du conseil national de l’Expertise (Bilan technique) : elle est déterminée au prix catalogue au jour du sinistre moins un coefficient de dépréciation (Nombre de mois d’utilisation) – correctif kilométrage, état du véhicule et marché local.
Valeur à Neuf (en habitation) : La valeur d’usage ne permet pas toujours à l’assuré de reconstruire sans supporter personnellement la charge financière correspondant à la dépréciation (vétusté) du bien endommagé. La majorité des contrats habitations (à vérifier sur votre contrat) prévoient une clause « Valeur à neuf » afin que vous soyez indemnisé en valeur de reconstruction au prix du neuf au jour du sinistre. (Attention, cette clause ne s’applique pas à toutes les garanties)
Valeur d’Usage (pour du mobilier) : C’est la valeur de remplacement du bien au jour du sinistre, vétusté déduite.
Valeur Agréée : C’est la valeur déterminée contractuellement par un expert. Dans le cadre d’un contrat habitation, et au-delà d’un certain capital mobilier, il est intéressant pour l’assuré de faire réaliser une expertise par un expert agréé par sa compagnie d’assurances. En effet, les sommes dues en cas de sinistre seront celles prévues au contrat, expertise à l’appui. A la différence d’un contrat habitation classique dans lequel la valeur assurée fait l’objet de l’application d’une vétusté.
Valeur de Remplacement : C’est le montant, éventuellement corrigé du taux d’évolution du modèle, qui est nécessaire pour l’achat d’un véhicule de même caractéristique (au jour du sinistre).
Valeur Vénale : C’est le prix auquel le propriétaire aurait pu vendre le véhicule si l’accident ne s’était pas produit. Elle est déterminée selon l’Argus et les frais de remise en état éventuels. C’est la valeur à neuf moins la vétusté.
Véhicule Terrestre à moteur : Tout véhicule terrestre à moteur est soumis à l’obligation d’assurance. Il est donc essentiel d’en connaître la définition : il s’agit de » tout engin destiné au transport de personnes ou de choses circulant sur le sol mû par une force motrice quelconque « . Vous noterez que la notion d’immatriculation est sans incidence sur cette obligation ATTENTION donc car la jurisprudence considère comme véhicule terrestre à moteur (donc soumis à l’obligation d’assurance R.C): une tondeuse à gazon auto porteuse (!), un modèle réduit mû par une batterie sur lequel monte les enfants. Vérifiez donc que votre contrat habitation prévoit ce type d’assurance.
Vétusté : C’est la dépréciation d’un bien. C’est un abattement contractuel qui est appliqué sur votre indemnité en fonction de l’âge, de l’état, du bien sinistré. Elle est soit, fixée à dire d’expert, soit, appliquée selon les termes de votre contrat qui peut prévoir une clause adaptée. (Voir Valeur à neuf, Valeur de remplacement, Valeur à dire d’expert).
Vie Entière : L’assurance Vie Entière garantit aux bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie le versement d’un capital au décès de l’assuré quelle que soit la date de l’événement. L’option Vie Entière, permet de majorer le montant transmis en cas de décès au profit des bénéficiaires désignés. La partie du compte Épargne convertible en Assurance Vie Entière est constituée par les versements antérieurs à 10 ans (en fonction des contrats) et les résultats financiers correspondants.
Amortissement (du capital) : Pour un emprunt, l’amortissement est le capital qui est remboursé à chaque échéance. Par extension, on parle de période d’amortissement (par exemple après une période de différé) quand le capital du crédit commence réellement à être remboursé.
Amortissement constant : Sur un crédit à amortissement constant, la même somme de capital est remboursée à chaque échéance.
Le montant des échéances (capital + intérêts) diminue donc avec le temps. Au contraire, si le montant de l’échéance est fixe, il s’agit d’un crédit à échéances constantes.
Amortissement négatif : Sur un crédit à échéances constantes (ou en période de différé) : quand les intérêts calculés sont supérieurs au montant de l’échéance. Dans cette situation, aucun capital n’est remboursé. Au contraire, la différence entre le montant des intérêts et le montant de l’échéance s’ajoute au capital restant dû.
Amortissement in fine : Crédit in fine ou amortissement in fine. C’est un crédit dont le remboursement du capital est effectué seulement sur la dernière échéance.
Assurance emprunteur : Elle a pour but de garantir le prêteur en cas de décès, invalidité de l’emprunteur. L’assurance emprunteur encore dénommée « assurance-crédit » est une assurance dont la banque qui a octroyé le prêt est bénéficiaire en particulier en cas de décès ou invalidité de l’emprunteur. Les garanties « décès » et « invalidité totale » sont pratiquement toujours exigées par les banques pour un crédit immobilier. La garantie « invalidité partielle temporaire » est fortement recommandée si le prêt a pour objet l’acquisition de la résidence principale. L’option « garantie chômage » est optionnelle, les meilleurs contrats prévoient un remboursement total des échéances alors que de nombreux contrats sont progressifs pour tenir compte de la dégressivité des ASSEDIC.
Capital : Montant du crédit consenti par le prêteur. Le capital peut être versé en une ou plusieurs fois.
Capital restant dû : Montant du capital restant à rembourser par l’emprunteur à une date donnée. Il sert de base au calcul des intérêts de l’échéance à venir. Dans un contrat à taux variable, le prêteur est tenu, une fois par an, de porter à la connaissance de l’emprunteur le montant du capital restant à rembourser.
Charges financières : Elles comprennent les échéances de remboursement de prêts, les primes d’assurance obligatoirement liés, les loyers et les pensions versées.
Crédit-relais : Crédit généralement in fine accordé dans l’attente d’une rentrée certaine d’argent, notamment, lors de la vente d’un bien immobilier. La banque peut demander ou pas le paiement des intérêts pendant la durée du crédit.
Différé partiel (d’amortissement) : Période pendant laquelle l’emprunteur ne rembourse aucun capital. Il ne paie que les intérêts du prêt. Les cotisations d’assurances sont généralement perçues pendant la période de différé d’amortissement.
Différé total (d’amortissement) : Période pendant laquelle l’emprunteur ne rembourse ni capital ni intérêts. Ces intérêts seront ajoutés au capital restant dû. Seules les cotisations d’assurances sont généralement perçues pendant la période de différé total.
Durée d’amortissement : C’est la durée pendant laquelle le crédit est remboursé en capital. Cette durée peut être différente de la durée du crédit si celui-ci comprend une période de différée.
Échéance : C’est le nom de l’opération financière consistant à rembourser périodiquement le crédit. Elle est caractérisée par sa date et sa périodicité.
Garantie du prêt immobilier : En cas de défaillance de paiement des mensualités du prêt immobilier, cette garantie protège la banque qui se fait rembourser le capital restant dû. Plusieurs natures de garanties existent : caution, hypothèque, privilège de prêteur de deniers (PPD) et nantissement.
Hypothèque : Garantie de paiement d’une dette, prise sur un bien immobilier.
Intérêts intercalaires : On parle d’intérêts intercalaires par opposition aux intérêts d’une échéance régulière, dans deux situations :
- sur un crédit avec déblocage progressif des fonds. Pendant la période de déblocage, les échéances ne comportent que des intérêts intercalaires calculés au taux du crédit sur les fonds déjà débloqués.
- lorsque la période entre le déblocage complet des fonds et la première échéance du crédit ne correspond pas à la périodicité des échéances de ce crédit (autrement dit, sur un crédit à échéance mensuelle, lorsque la première échéance n’est pas exactement un mois après le déblocage complet des fonds). La première échéance comporte alors des intérêts intercalaires.
I.R.A. (Indemnités de remboursement par anticipation) : Indemnités versées à la banque, lorsque le crédit est remboursé par l’emprunteur avant la date prévue sur le tableau d’amortissement, et correspondant à 6 mois d’intérêts dus avec un plafond de 3% du capital restant dû en matière de crédit immobilier, et 1% en matière de crédit à la consommation.
Nantissement : contrat par lequel le débiteur donne en dépôt un bien mobilier à son créancier pour garantir sa dette (parts de société, ou assurance vie par ex)
Principal : Le principal est la partie du capital qui est remboursée dans une échéance. C’est un synonyme de l’amortissement. Mot assez peu utilisé aujourd’hui. Rappelez-vous de la Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine. Extrait :
« Je vous paierai, lui dit-elle, avant août, foi d’animal, intérêt et principal. »
Privilège de prêteur de deniers (PPD) : Garantie de paiement d’une dette, prise sur un bien immobilier. Cette garantie protégeant le prêteur, moins coûteuse pour le débiteur que l’hypothèque, ne peut s’appliquer que pour les ventes en VEFA ou pour la construction de maison individuelle.
Remboursement anticipé : Possibilité pour le client de rembourser partiellement ou totalement un crédit avant la fin prévue du contrat. Cette possibilité peut donner lieu à la perception par la banque d’indemnités de remboursement anticipé (I.R.A)
Revenus globaux : Ils regroupent les revenus salariés ou assimilés, les pensions perçues, les allocations ou revenus sociaux, les revenus locatifs et financiers.
Tableau d’amortissement : Tableau indiquant le montant dû par l’emprunteur chaque échéance du crédit en détaillant la répartition du remboursement entre : le capital, les intérêts, la prime relative aux assurances (lorsque celles-ci sont obligatoires) et le capital restant dû après chaque échéance.
Taux capé : Taux bénéficiant d’un mécanisme de plafonnement d’évolution. Ce plafonnement de l’évolution du taux d’intérêt est soit fixé à une valeur donnée (exemple 5,20%), soit déterminé par une formule du type « taux de référence ou indice + partie fixe » [exemple taux de départ + 2%]. Les conditions de ce plafonnement (indice, niveau, durée et modalités) sont définies par le contrat et peuvent inclure également un taux plancher (« floor » ou taux minimum) limitant la variation du taux à la baisse. La combinaison d’un taux plancher et un taux plafond donne un tunnel d’évolution du taux.
Taux actuariel : C’est la technique de taux selon un modèle actuariel, utilisée pour transformer le taux annuel en un taux périodique.
Taux annuel effectif global (Crédit à la consommation) : Taux (annuel) englobant les intérêts et l’ensemble des frais liés à l’octroi d’un crédit (frais de dossier, frais d’assurance, de garantie, d’hypothèque…). Il permet de mesurer le coût total du crédit. Il ne doit jamais dépasser le seuil de l’usure qui est publié trimestriellement.
Taux effectif global (Crédit immobilier) : Taux qui intègre en sus des intérêts, l’ensemble des frais obligatoires pour l’obtention du prêt, connus ou estimés : frais de dossier, les primes d’assurance obligatoire, les frais de garanties. En France, le taux effectif global ne doit pas dépasser le seuil de l’usure. Pour un prêt à taux variable, le taux effectif global figurant sur le contrat de prêt est donné à titre indicatif en fonction des informations connues au moment de l’édition de ce contrat de prêt.
Taux d’endettement : Il s’agit du rapport des charges financières sur les revenus globaux.
Taux proportionnel : C’est la technique du taux qui consiste à diviser le taux annuel par le nombre d’échéances dans l’année pour obtenir le taux périodique.
Taux périodique : C’est le taux utilisé sur le capital restant dû pour calculer les intérêts d’une échéance. Le taux périodique dépend de la périodicité du crédit : mensuel, trimestriel, annuel…
Taux d’intérêt (annuel) : Pourcentage permettant de calculer la rémunération annuelle de la banque sur une somme d’argent prêtée à l’emprunteur
Taux nominal ou taux débiteur (annuel) : C’est le taux (annuel) du crédit quand celui-ci est calculé au taux proportionnel.
Taux révisable ou Taux variable : Taux qui peut évoluer à la hausse comme à la baisse sur la durée du prêt selon les modalités prévues dans le contrat de prêt. L’évolution du taux dépend de la variation d’un ou plusieurs indices et elle peut être mensuelle, trimestrielle, annuelle ou pluriannuelle. Le prêt à taux variable peut comprendre une période à taux fixe et des limites de variation.